• (reçu d'un correspondant)

    La société Enedis a engagé une procédure auprès du tribunal administratif de Rennes contre plusieurs maires du Finistère et des Côtes d'Armor, lesquels s’opposent à l'installation de compteurs électriques Linky sur leur commune. Le jugement est mis en délibéré au 9 mars.

    Par L H <time class="m_-8607521866741984237gmail-text-chapo--date">Publié le 02/02/2017 à 12:44</time>
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    Enedis (ex-ERDF) demande l’annulation de la décision des maires de Plouguerneau, Cast et Lanvallay qui refusent le déploiement des compteurs Linky, dans le cadre de la loi de transition énergétique publiée en août 2015. L'entreprise leur réclame 4 000 euros de dédommagements.

    Dans cette affaire, les élus bretons évoquent la démocratie et s'inquiétent des effets potentiellement nocifs des ondes dégagées par ce matériel.





     




    "Il est important en tant qu'élu d'interroger la pertinence de ces outils. On n'a pas de garantie d'inocuité sur la santé. On considère que tout ce qui touche les citoyens doit pouvoir être discuté" indique Yannig Robin, maire de Plouguerneau.
    Les arguments avancés par Enedis sont pointés du doigt par Me Dominique Le Chevanton-Coursier. "Si on regarde les textes communautaires, il y a une évolution qui doit être faite en matière d'économies d'énergie. Mais il n'est absolument pas indiqué que les compteurs Linky sont obligatoires contrairement à ce que dit Enedis. Il y a donc un libre choix du citoyen qui peut garder son compteur ou prendre un compteur intelligent autre que Linky. Enedis se met derrière les directives communautaires pour dire que ce compteur est obligatoire mais les situations de monopole sont interdites par le droit communautaire. En Californie, ces compteurs ont été retirés pour des problèmes de sécurité et de santé. En Europe, la Belgique et l'Allemagne sont contre ce type de compteurs" explique l'avocate de la commune de Cast. 

    Le tribunal administratif de Rennes a mis sa décision en délibéré. Le 9 mars prochain, il se prononcera sur la légalité de s'opposer à l'installation d'un compteur Linky chez soi.

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  • Sur son site, Stéphane Lhomme a mis à jour son éditorial, nous vous invitons à le lire : en quatre pages c'est un bon résumé de l'énorme défi que sont les compteurs communicants pour notre vie future à tous. Oui, à tous, tant de de facteurs entrent en jeu que c'est vraiment important, même pour ceux qui "trouvent ça bien" sans chercher plus loin. Comme cet homme "très important" qui, devant notre proposition d'un trac explicatif, déclarait d'un air très sûr de lui, "Ah oui, le Linky, j'ai demandé à EDF de me l'installer"... Dont acte.

    Voilà le document.

    En vue d'une possible tentative d'explications ce soir, nous en avons tiré une vingtaine d'exemplaires sur un 4 pages A4. Ce soir, à la salle du Vigneau de Saint Herblain, comme nous l'avions signalé le 17 janvier, est ouvert un atelier à propos de "la transition énergétique". Il se trouve que les compteurs communicants sont installés (sans doute par ce qu'on appelle  "un cavalier législatif") en vertu de la loi sur la transition énergétique du 17 août (on appréciera la date) 2015. Loi qui oblige Enedis à les déployer, mais qui n'oblige pas les usagers à accepter ce qui est une rupture de contrat. Entre un 50 Hz "propre", et un 50 Hz pollué en permanence par des salves à 75 KHz (environ), il y a la distance entre une belle route bien plane et un chemin parsemé jusqu'à l'horizon de nids de poules et de cahots divers. D'ailleurs, chez ceux qui en "bénéficient" déjà, beaucoup se retrouvent (Enedis refuse de l'admettre) avec des appareils mis vraiment en panne ; comme Enedis n'en reconnaît pas la responsabilité, ils n'ont plus qu'à les faire changer à leurs frais. 

    S'ajoutent à ce tableau des personnes qui, mises en présence du Linky ou d'autres compteurs communicants, basculent dans l'enfer de l'électro-hypersensibilité : c'est au point que, comme nous l'avions signalé, à Chartres de Bretagne le préfet a fait remettre un ancien compteur en novembre dernier. C'est une première ! Ce ne sera certainement pas le dernier cas douloureux auquel il faudra remédier.

    Ces compteurs ne sont en rien une transition vers une vie en commun plus "verte", mais une mise en application de la collecte fine de nos habitudes de vivre à tous. Belle transition en effet, d'une vie intime respectée, à une vie décortiquée jusqu'à l'absurde (chasses d'eau, choix d'une émission à la télévision, vérification si vous vous brossez les dents, et j'en passe). Les compteurs communicants, c'est tout cela, plus le risque de se voir couper brutalement le courant à distance pour différentes raisons, administratives, de piratage, ou autres.

    Vous êtes toujours partants pour "les nouveaux compteurs ? 

    (n'oublions surtout pas que pour le gaz, on commence par vous prévenir qu'on vous change le compteur par un nouveau assez semblable, non communicant, ce qui oblige à couper le gaz, donc à prendre certaines précautions ; en revanche, au cours d'un second passage où vous ne serez pas prévenu, sans avoir besoin de couper le gaz, le poseur fixera sur le nouveau compteur le boîtier jaune vif qui est le vrai Gazpar : sur les compteurs plus anciens l'afficheur mécanique n'est pas exactement au même endroit, et le nouveau boîtier ne peut y être fixé)

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  • Linky : les compteurs de la discorde

    http://www.epochtimes.fr/linky-compteurs-de-discorde-24248.html


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    Linky : les compteurs de la discorde
    Un compteur communicant Linky. (Wikimedia Commons)
    Avec l’accélération de la pose des compteurs Linky, le bras de fer s’intensifie entre particuliers récalcitrants et Enedis. À Maisons-Alfort, une dame de 84 ans, qui avait signalé son refus, a eu la surprise de voir un compteur installé. Indélicatesse d’un technicien ? Deux maires de Valencisse (Loir-et-Cher) et Thauvenay (Cher), ont refusé ces installations dans leur ville au moyen d’une délibération de conseil par la suite annulée par un tribunal. Face au peu, voire à l’absence d’informations délivrées par les autorités publiques, les citoyens s’organisent par eux-mêmes. Le professeur en médecine naturelle Jean-Pierre Willem alerte sur les conséquences des compteurs Linky.
    La véritable action contre les nouveaux compteurs d’électricité communicants Linky commence à émerger dans l’Hexagone : une course contre la montre est désormais engagée… Ces installations, imposées sans concertation préalable depuis un an, se voient perturbées par de nombreux incidents. Chaque maire, voire chaque institution, a pour consigne de se tenir à l’écart devant ce déploiement à marche forcée et de laisser les Français seuls face à cette pollution sournoise.

    À l’horizon 2021, Enedis (ex ERDF) prévoit d’installer 35 millions de compteurs Linky dans les foyers français. Cette installation fait suite à une directive de l’Union européenne de 2009, qui exige qu’au moins 80 % des foyers soient équipés en compteurs intelligents à l’horizon 2020. À l’extérieur, 740 000 concentrateurs et antennes-relais seront installés dans les rues et multiplieront notre exposition aux champs électromagnétiques.

    Ces compteurs sont dits « intelligents et communicants » ; leur but étant d’informer en temps réel les usagers de la consommation de courant. La technologie utilisée est celle du Courant Porteur en Ligne (CPL) qui a pour application la superposition d’un signal de plus haute fréquence (entre 63 et 380 Khz) au courant alternatif de 50 Hz.

    Des ondes classées potentiellement cancérigènes par l’OMS
    Selon Joseph Birckner, géobiologiste de renommée internationale, « ce deuxième signal se propage sur toute l’installation électrique jusqu’aux équipements. Cependant, le réseau électrique domestique n’étant pas blindé, il est inadapté au transport des hautes fréquences. » Par conséquent, une grande partie de l’énergie injectée par le protocole CPL est rayonnée sous forme d’ondes radio qui se propagent à l’ensemble de l’habitation. Linky transforme donc toute l’installation électrique (fils et appareils inclus) en émetteur permanent d’ondes classées « potentiellement cancérigène » par l’OMS depuis 2011.

    Outre-Atlantique, une quarantaine de scientifiques et de professionnels de la santé au Québec dénoncent une « désinformation flagrante » dans une lettre ouverte : « Les compteurs intelligents sans fil émettent des micro-ondes pulsées atypiques, de très courte durée mais relativement nocives, dont les effets biologiques n’ont jamais été pleinement testés ».
    « Le brouillard électromagnétique ne se voit pas mais est à l’origine de symptômes multiples, qui vont de l’inconfort au malaise extrême. »
    Nous subissons déjà une litanie d’ondes électromagnétiques. La technologie génère des ondes multiples, en basse et haute fréquence, pulsées, non pulsées, modulées en fréquence et en amplitude. Elles sont des milliards de fois supérieures en intensité à nos courants endogènes. Certaines ondes exogènes viennent perturber nos cellules, les désorganisent dans leur fonctionnement.
    « L’électro-hypersensibilité, selon Joseph Birckner se développe à grande vitesse. Les personnes atteintes sont de plus en plus nombreuses et ne supportent plus d’être exposées aux ondes électromagnétiques. Longtemps considérées comme dépressives, simulatrices, psychotiques, ces personnes sont, depuis peu, reconnues comme de vrais malades. Le brouillard électromagnétique ne se voit pas mais est à l’origine de symptômes multiples, qui vont de l’inconfort au malaise extrême. Les maux de tête, les problèmes de sommeil, les fourmillements, l’engourdissement, les troubles cognitifs sont le plus souvent évoqués ». 

    Début de mobilisation
    Face à cette nouvelle pollution, des citoyens se mobilisent et, à travers des collectifs et des associations, demandent aux autorités de santé la réévaluation du bien-fondé de ces installations. Comme cela a été le cas pour le déploiement de la 4G, il semble que, sous la pression des lobbies, la problématique de la santé et de l’environnement n’ait pas été sérieusement étudiée ou prise en compte.

    Combien de temps encore les maires, derniers remparts sur le terrain, resteront-ils sourds au profond mécontentement de leurs administrés ? Comment accepter encore la pose, beaucoup plus silencieuse celle-ci, des compteurs d’eau communicants avec des micro-antennes de 800 MHz posées tous les trois lampadaires par Véolia ?

    Sur le terrain, c’est dans la nuance que procède Enedis quand elle préconise de poser le compteur en l’absence des habitants pour les compteurs accessibles. « Nous n’insistons pas si vous refusez », dit-elle encore via la voix des poseurs sous-traitants. C’est également dans la nuance que les plateformes téléphoniques indiquent, surtout pour les compteurs intérieurs, que vous risquez des sanctions financières en cas de refus alors que rien n’est prévu ni dans les textes ni dans les tarifs d’Enedis.

    Qu’est-ce qui autorise Enedis à agir en sous-main, laissant les sous-traitants en première ligne  ? C’est oublier la surprise de la contestation qu’elle n’a pas appréhendée. Il est primordial pour l’homme d’être en harmonie avec cet environnement. C’est l’un des premiers enseignements de la géobiologie.

    Pour en savoir plus : L’influence du lieu. Géobiologie et santé, par Joseph Birckner, aux éditions Trédaniel.

    Le docteur Jean-Pierre Willem est le fondateur de l’ONG internationale des Médecins aux pieds nus. Il dirige la Faculté libre des médecines naturelles et d’ethnomédecine à Paris.

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