•  P R E M I  E R S . R E C O U R S

     Dans ce dossier ZIP sont incluses des lettres-types à adresser à votre Maire, à la présidence de votre communauté de communes, et à ENEDIS Pays de Loire, ainsi qu'une lettre au président de la République. C'est bien entendu adaptable aux autres régions, en changeant les noms et les adresses des interlocuteurs. Ces lettres sont à envoyer avec accusé de réception. Ne pas oublier, c'est préférable, d'aller chercher préalablement des liasses pour accusés de réception. Le numéro de celui-ci sera porté dans la lettre elle-même.
    http://ti1ca.com/s63nqea3-premiere-action-contre-Linky-et-Gazpar-premiere-action-contre-Linky-et-Gazpar.zip.html



    S U I T E . D A N S . L E S . R E C O U R S

    Quand vous recevrez des lettres en retour - et il y en aura sans aucun doute - vous pourrez passer à la phase suivante.  Ce sera particulièrement utile, si votre compteur est dans un boîtier extérieur accessible depuis la rue, ou s'il est dans une armoire de palier, dans un immeuble.  Il s'agira, via un huissier des Hauts de Seine, d'assigner A NE PAS FAIRE le siège d'ENEDIS à Courbevoie. Il est recommandé de s'entendre avec le cabinet au préalable, par exemple avec celui-ci :
    SELARL Griffon-Waret
    26, rue du Docteur Roux BP 83
    92704 COLOMBES CEDEX
    tél : 01 42 42 66 35


    Vous pouvez alors télécharger les lettres suivantes, zippées également, avec le dossier à transmettre :
     http://ti1ca.com/7luzxe4u-suite-action-contre-Linky-et-Gazpar-suite-action-contre-Linky-et-Gazpar.zip.html

    Vous complétez le dossier de vingt pages, sur la première et la dernière page, avec toutes vos coordonnées personnelles et celles du compteur à relever sur une facture, les démarches que vous avez faites avec les dates, les retours par lettres ou verbaux de vos correspondants ENEDIS ou sous-traitants. Ne pas oublier de remettre l'adresse où est sis votre compteur à la dernière page. Ne rien enlever, ne rien modifier d'autre, l'action serait moins efficace.

    Vous signez, paraphez le cas échéant, et vous envoyez en DEUX exemplaires (avec accusé de réception) le dossier à l'huissier, avec  votre lettre d'accompagnement, la photocopie recto-verso de votre pièce d'identité, et un chèque du montant convenu (60 euros chacun si vous êtes plusieurs (au moins dix) en même temps à faire la démarche).

    L'huissier se présentera au siège d'ENEDIS, exécutera l'assignation A NE PAS FAIRE, et en retour il vous renverra le second exemplaire du dossier, sur lequel (c'est un arrangement avec le cabinet Griffon-Waret) il apposera son tampon officiel sur la première et la dernière pages. Cela indiquera qu'il s'agit bien du document transmis à la direction d'ENEDIS.

    Vous en ferez des photocopies, pour l'une elle partira vers votre maire toujours en accusé de réception avec la lettre-type correspondante, et de préférence dans une enveloppe à fenêtre pour qu'il ne puisse pas arguer que l'enveloppe est vide. Vous avez la lettre type d'envoi.

    Un autre exemplaire sera confié, en cas d'incendie, à un proche habitant une autre adresse.

    Un autre encore sera affiché près du compteur.

    Vous garderez l'original précieusement avec une autre copie éventuelle, celle-ci sera brandie si quelqu'un se présente chez vous de la part d'ENEDIS ou des autorités.


    N E . P A S . S E . L A I S S E R . D E M O N T E R . P A R  . L E S . P O S E U R S . E T .  L E U R S . A C C O M P A G N A N T S . E V E N T U E L S

    Vous manquez d'arguments ? Nous vous avons préparé un autre ZIP, comportant nos deux principaux tracts, recto-verso, une affichette de taille A5 à déposer près des écoles par exemple, mais de toute façon dans des lieux d'affichage autorisé (important) , ainsi que notre argumentaire plus étoffé (8 pages) et un explicatif des appareils (24 pages très aérées, en format paysage pour permettre d'en faire une plaquette)
    http://ti1ca.com/yyzfyhy9-caracteristiques-et-argumentaire-caracteristiques-et-argumentaire.zip.html

    Rappel des adresses auxquelles se référer (c'est le verso de notre second tract)





    Vous noterez en particulier que, si vous êtes un élu, conseiller municipal, maire, ou que vous envisagez de sensibiliser des élus, le site de Stéphane Lhomme lui-même élu, propose un choix de résolutions-types, d'arrêtés.

    et nous ne saurons trop remercier Madame Annie Lobé, pour ses très précieux conseils.

    pour le  collectif,
    JC

    1 commentaire

  • L E S . C O M P T E U R S . C O N N E C T É S

    L I N K Y



    1. un Microprocesseur ARM avec une EEPROM flash de 2 Mo


    2. un Afficheur LCD rétroéclairé capable d’afficher seize caractères sur trois lignes. Éteint habituellement,  et ne s’active que sur pression d’une des deux touches.

    3. un Contrôleur de mesure de la tension (volts) et du courant (ampères), des puissances actives (watts), réactives (VAR) et apparentes (VA), la fréquence du secteur et contrôle la LED clignotante (en fonction de la puissance consommée) située en façade. Sa précision de 0,1 % reste dans les faits limitée par celle du shunt (voir ci-dessous)

    4. un Bornier de raccordement : deux bornes d’entrée et deux bornes de sortie pour la phase et le neutre. Elles peuvent supporter 90 A maximum et un cache plombé interdit les manipulations.


    5. une Sortie TIC : la télé-information client (TIC) renvoie un flux de données série toutes les deux secondes qui contient les principales mesures effectuées. Des Émetteurs Radio Linky (ERL) optionnels pourront s’y connecter pour relayer ces informations à un afficheur déporté selon le protocole  Zigbee.


    6. une Détection d’ouverture : un micro-switch détecte immédiatement l’ouverture du cache-borne plombé et pourra avertir instantanément ERDF en cas de tentative de fraude.


    7. une Alimentation pour fournir l’énergie basse tension aux composants internes (moins de 2 watts), ce Linky utilise une puce qui agit comme une micro-alimentation à découpage. Son efficacité ne dépasse pas les 65 %, mais vu les très faibles puissances en jeu, cela reste acceptable.


    8. un Contrôleur CPL - La gestion du courant porteur à la norme CPL G3 de ce compteur est réalisée par deux composants. L'un qui intègre un processeur de traitement à 90 MHz, 256 Ko de flash, 100 Ko de RAM et la gestion de clés de sécurité 128-bit. Un autre amplifie le signal CPL reçu et émis afin de les transmettre au SoC CPL d’un côté, au réseau électrique 230 V (par le biais d’un transformateur) de l’autre.



    1. un Organe de coupure (disjoncteur interne constitué par un relais électromécanique de forte puissance spécifié à 100 ampères).

    2. un Shunt (micro-résistance). La tension mesurée à ses bornes est proportionnelle au courant qui y circule.

    3. une Pile : la présence d’une pile bouton CR2032 soudée dans un appareil censé durer au moins vingt ans pose question. Son but est d’alimenter l’horloge interne en cas de coupure.

    4. une Varistance : c'est un minimum de protection pour un compteur. Elle est spécifiée à 460 volts et 8 000 ampères. Inconvénients : avec les utilisations (surtensions) elle vieillit et son courant de fuite augmente ; d'autre part elle est 1000 fois moins rapide qu'une diode à effet Zener qui dure bien plus longtemps. En revanche celle-ci est plus chère. Ces caractéristiques font que le compteur a une durée de vie assez brève.


    L'émission de CPL

    1. Le CPL G1 est celui mis en place pour aller plus vite, sur les premiers compteurs posés : il fonctionne entre 2 et 100 MHz, supporte 1 gigabit/s, mais sa portée n'excède pas 10 mètres.

    2. Le CPL G3 équipe les nouveaux compteurs à partir de 2017. Il utilise la gamme (en France) 60 à 90 KHz, et ne peut supporter qu'un débit de 1 Ko/s, ce qui est très peu. En revanche (on rit avec ceux qui assurent que le flux ne va que du compteur au concentrateur) sa portée de transport de données avoisine plusieurs kilomètres. Tout votre quartier « saura » que vous avez allumé la télé. On peut penser qu'avec le passage au CPL G5 ce sera à la fois plus « arrosant » et avec un débit plus important. Tant pis pour les hypersensibles.


    Pour différents usages, dont nous ne savons pas encore tout, un module sera ajouté par un sous-traitant APRÈS la pose des Linky, sans doute même sans que l'usager ne le sache : il ne sera « au courant » que si le technicien poseur lui remet une mini-zapette permettant de déclencher l'envoi de données en temps réel sur par exemple une tablette spécifique, sur les mêmes fréquences que les téléphones portables (soit 2,4 ou 2,5 MHz).

    Ce module a déjà sa place et son branchement sur 3 broches sous le boîtier du Linky. La possibilité pour « l'usager » de connaître ses données instantanément, implique naturellement que sa « courbe de charge » complète est à disposition. Il suffit d'en stocker les caractéristiques dans une mémoire relativement faible, qui se videra à chaque envoi des données à ENEDIS : cela explique que, sans penser à mal, les ingénieurs puissent vous expliquer cette courbe. Si l'utilisateur peut la visionner, EDF à Paris peut le faire tout aussi bien, avec un certain décalage : 24 heures environ si « le relevé » intervient effectivement une fois par nuit, bien moins si l'utilisateur ou l'opérateur veut quelque chose de plus rapide.

    Rappelons que le module est payant, et qu'il sera probablement couplé avec des offres commerciales diverses. Il sera possible de moduler les tarifs selon les heures (contrats personnalisés). On pourra aussi déclencher des appareils avec la zapette. Il y aura aussi une touche d'effacement des données contenues dans le compteur, par exemple si vous allez déménager et que vous ne voulez pas laisser vos courbes de charge derrière vous (de toute façon EDF les aura déjà). Pour le moment, l'opérateur ne dit rien de tout cela. N'est-il pas AVANT TOUT opérateur de BIG DATA, selon les propos de son patron Philippe Monloubou ? 


    G A Z P A R

    Qu'est-ce que le Gazpar ?

    C'est un simple compteur classique de gaz. Il lui est ajouté une enceinte de plastique jaune qui contient un capteur acceptant les impulsions mécaniques du compteur. Ce capteur transmet ses données à un émetteur interne qui se déclenchera au départ deux fois par jour, pendant plusieurs secondes, sur la fréquence 2,5 GHz (la même que dans les fours à micro-ondes) afin de transmettre l'index. Celui-ci continue à être visible sur le même afficheur mécanique qu'auparavant. A noter qu'une autre source de renseignement assure que le transfert du compteur au concentrateur se ferait sur 169 MHz, la réémission vers ENGIE étant bien de 2,5 GHz. L'émission sera dirigée vers des antennes-concentrateurs situées sur des points hauts (sommets d'immeubles, châteaux d'eau, voire clochers...) situés souvent à 5 Km du compteur. Ce système assure bien entendu une émission électromagnétique supplémentaire préjudiciable aux EHS (électrohypersensibles).

    A part le risque de piratage, toujours possible, et celui moins crucial que pour l'électricité de la discrétion, subsiste un vrai danger, celui des explosions. Le compteur est toujours placé dans un local exigu, ou un boîtier externe, ce qui constitue ce qu'on appelle un risque ATEX 1 (atmosphère explosive potentiellement). Il est couplé avec un émetteur d'ondes en MHz, ou en GHz (c'est pire) qui nécessite une source électrique. C'est semble-t-il une pile qui assure l'apport électrique. Combien de temps durera cette pile dans les faits ? On doit penser en particulier aux boîtiers externes soumis au soleil, à la pluie, au gel. S'il faut changer la pile, l'étanchéité du boîtier émetteur pourrait bien en souffrir, le risque également.



    L E .  C O M P T E U R .  D ' E A U



    Il en existe apparemment de multiples modèles. Certains, relativement récents, sont des compteurs « compatibles » auxquels un module est ajouté au moment de la mise en phase « intelligente » (beurk), d'autres sont carrément de nouveaux compteurs avec l'émetteur intégré. Les fréquences qu'il est envisagé d'utiliser sont relativement connues, 169 MHz (VHF), 433 ou 868 MHz (UHF) semble-t-il, sauf nouvelles données. Les réémetteurs-concentrateurs seront relativement peu nombreux, donc les émetteurs des compteurs devront avoir une puissance suffisante afin de joindre le transmetteur : cela implique une puissance de nuisance assez forte également comme l'ont déjà noté à leurs dépens des « heureux » bénéficiaires de ce mode de transmission de l'information aquatique. L'électro-hypersensibilité va, par effet de seuil, toucher de plus en plus de personnes.

    Caractéristiques communes de tous ces compteurs

    Tous vont influer sur les électro-hypersensibles, comme l'ont déjà démontré des témoignages directs - mais les auteurs souhaitent l'anonymat.

    Ils vont apporter la facturation directe imposée, quand certaines personnes préfèrent les abonnements à montant fixe. C'est après tout leur droit.

    Ils vont collecter de nombreuses données, pas forcément toutes pertinentes certes, et seront le prétexte à beaucoup d'offres commerciales diverses et intrusives.


    Souvenez-vous, vous-mêmes vous pouvez dire non !

    Souvenez-vous, vos communes peuvent le plus souvent dire non au Linky, car même si elles l'ignorent, et même si elles ont concédé à des syndicats les droits d'exploitation, elles RESTENT le plus souvent les propriétaires de vos compteurs. 

    Souvenez-vous, pour installer leurs antennes concentrateurs sur des points hauts, immeubles, châteaux d'eau, clochers, ceux qui déploient les Gazpar et les compteurs d'eau ont besoin de l'autorisation des communes, qui peut leur être refusée.


    Vous vous sentez concerné ? Rejoignez notre collectif, ou d'autres collectifs et associations en France.

    44contrelinky.blogspot.fr

    (pour nous contacter : 44contrelinky@gmail.com)

    4 commentaires
  • Refus des compteurs Linky par les
    communes : le point juridique

    Condamnations ou pas, risques juridiques et financiers, rôle
    partisan de l'AFP et de l'Association des maires de France...

    Au moment où nous écrivons ces lignes, environ 300 communes en France ont pris des délibérations contre le déploiement des compteurs communicants, à commencer par le fameux Linky. La plupart ont vu leurs délibérations attaquées en justice administrative par Enedis et/ou les préfets. Beaucoup d'informations fausses circulent à propos de ces procédures, voici les réponses aux questions que vous vous posez probablement.

    Est-il vrai que « les préfets annulent les délibérations municipales anti-Linky » ?
    NON : Le préfet, tout comme Enedis, peut seulement faire un «recours gracieux», c'est-à-dire demander à la commune de bien vouloir retirer sa délibération. Mais la commune n’est absolument pas obligée d’obtempérer. Il lui suffit de répondre, sans même avoir besoin de donner plus d'explications, qu’elle n’a pas la même analyse et que, de fait, elle maintient sa délibération. Le préfet ou Enedis peuvent ensuite saisir le Tribunal administratif pour essayer de faire annuler la délibération municipale, sans garantie de succès.

    Est-il vrai que les communes qui ont pris des délibérations anti-Linky sont « poursuivies en justice » ou « se retrouvent avec des procès sur le dos » ?
    NON : ces formules sont délibérément utilisées pour intimider les élus locaux, mais on ne peut pas comparer une procédure en justice administrative contre une délibération municipale avec le fait d'être « poursuivi en justice » comme des criminels ou des gangsters. Il arrive toutes les semaines en France que des délibérations municipales soient contestées en justice administrative (par le préfet, par une entreprise, par un administré, etc), cela n'a rien d'exceptionnel ou de grave. Les maires et autres élus municipaux n'iront pas aux galères !

    La commune doit-elle lancer une procédure au Tribunal administratif pour maintenir sa délibération ?
    NON: la commune n'a rien à faire, ce sont les plaignants, le Préfet ou Enedis, qui doivent saisir le Tribunal administratif s'ils veulent essayer de faire annuler la délibération municipale.

    Est-il vrai que des délibérations municipales « anti-Linky » ont été annulées par les Tribunaux administratifs ?
    NON. Plusieurs délibérations ont été visées par des procédures en référé (*) qui donnent lieu à des jugements provisoires en attendant les vrais jugements, sur le fond mais, du fait des délais de la justice, ces jugements ne sont pas attendus avant fin 2017. La plupart des communes n'ont pas reçu de référé mais directement les documents pour la procédure sur le fond.

    Est-il vrai que les communes qui ont pris des délibérations municipales sont condamnées financièrement ?
    NON (sauf à Bordeaux) : à chaque procédure en référé, Enedis demande au Tribunal administratif une pénalité de 4000 euros pour « punir » les communes anti-Linky et dissuader les autres de prendre à leur tour des délibérations. Cela démontre que Enedis et son programme Linky n'ont que mépris pour la démocratie locale, les élus municipaux et les habitants.

    Heureusement, dans la quasi totalité des cas, les Tribunaux administratif refusent de condamner les communes à verser de l'argent à Enedis… sauf au Tribunal administratif de Bordeaux, ou Enedis semble faire la loi : deux petites communes du Périgord ont été condamnées à payer 1200 euros à Enedis. Cependant, une souscription solidaire a permis de rassembler bien plus que ces sommes.
    Notons que l'AFP a édité une dépêche insistant lourdement sur cette condamnation, de même que l'Association des maires de France (Maire-info) qui l'a immédiatement fait savoir à toutes les communes de France, mais ces deux structures partisanes se sont bien gardées de dire qu'il s'agissait seulement d'un jugement provisoire et que la souscription avait plus que remboursé ces pénalités.

    Les procédures en référé (urgence) sont-elles justifiées ?
    NON: comment justifier ces procédures en référé contre des communes où la pose des Linky est prévue en 2019 ou 2020 ? La procédure sur le fond aboutira en 2017 ou dans le pire des cas début 2018, pourquoi donc juger ces communes en urgence ?

    On note d'ailleurs que ce sont de toutes petites communes qui sont poursuivies en référé : elles ont donc été soigneusement choisies par Enedis pour leur vulnérabilité, ce qui confirme que cette entreprise agit désormais comme les pires multinationales.

    Il y a là une véritable instrumentalisation de la justice administrative par Enedis et il est incompréhensible que des juges administratifs acceptent d'être ainsi utilisés : en toute logique, ils devraient débouter Enedis en référé et renvoyer l'affaire à la procédure de fond.

    Les communes qui ont délégué leur compétence à un Syndicat départemental d'énergie peuvent-elles prendre une délibération « anti-Linky » ?
    OUI: le « camp du Linky » (Enedis, les préfets, les présidents de syndicats départementaux d'énergie, l'Association des maires de France, etc) prétend que la commune n'a plus son mot à dire et même que les compteurs d'électricité ne lui appartiennent plus (**)... alors qu'il n'y a pas eu de vente ou de transfert ! 

    Ces affirmations en forme d'intimidation méritent donc d'être expertisées juridiquement, et il faudra attendre les jugements sur lefond, fin 2017 ou début 2018, pour en avoir le cœur net. De fait, d'ici là, toute commune peut sans crainte prendre la position qu'elle souhaite, sans se laisser intimider par les « autorités » et l'industriel Enedis.
    **********************

    (*) Référé et déféré ?
    Tout comme les médecins du temps de Molière parlaient latin pour laisser les patients dans l'ignorance, la justice n'a pas son pareil pour embrouiller les citoyens avec des termes obscurs et, qui plus est, très proches.
    Ainsi, la plupart des communes reçoivent un DÉFÉRÉ pour une procédure sur le fond contre la délibération anti-Linky. Mais certaines sont aussi attaquées en RÉFÉRÉ : c'est une procédure d'urgence qui aboutit à un jugement provisoire dans l'attente du jugement sur le fond. Déféré ou référé, faites bien attention aux termes présents sur les documents que vous recevez.

    (**) Pour mémoire, depuis le 1 janvier 2005 - date de scission d'EDF en plusieurs entreprises : EDF SA, RTE, Enedis (auparavant ErDF) - les compteurs d'électricité appartiennent à la commune : pas seulement ceux des bâtiments communaux, TOUS les compteurs d'électricité présents dans la commune.

    4 commentaires

  • Linky, Gazpar et la loi

    Nous l'avons largement démontré, le compteur Linky apporte des nuisances "grâce" au CPL qui envahit tout un immeuble, même si vous-mêmes l'avez refusé, et avez réussi à faire respecter ce refus. A vous éventuellement, ensuite, d'installer des filtres et des protections murales (matelas aluminisés) pour vous protéger des ondes dans les murs provenant de vos voisins. Cela a un coût non négligeable, et aucun secours ne pourra vous être apporté, aucune assurance ne le prendra en compte.

    Les nuisances continuent, avec dans la rue les échanges entre le concentrateur de chaque groupe de logements, et l'antenne principale d'ENEDIS, ou d'EDF, sur la fréquence des téléphones cellulaires. Ce va-et-vient entre concentrateurs plus ou moins nombreux (il en est prévu paraît-il 600 000 sur l'hexagone, placés à hauteur d'homme ) et centralisateur vient s'ajouter au trafic des téléphones 3G, 4G,  bientôt 5G avec les antennes-relais dont on connaît les nuisances déjà.

    S'y grefferont bientôt (début du déploiement, 2017) les trafics entre les compteurs Gazpar, certes un peu moins nombreux faute de déploiement moins généralisé du gaz, et les antennes moins nombreuses, donc plus musclées, installées sur les immeubles et les châteaux d'eau pour en recevoir les données.

    Enfin, sans faire de bruit,  les compteurs à eau deviennent eux aussi "intelligents" (tu parles !) au gré des désirs de Veolia, eux aussi se mêleront au concert d'ondes toujours dans la gamme de fréquences du téléphone mobile. Les réémetteurs étant là aussi moins nombreux, les niveaux du flux n'en seront que plus élevés. 

    Que vont dire, et subir les hyper-électrosensibles, de plus en plus nombreux par effet de seuil ? Pour avoir collecté des témoignages, on ne peut souhaiter à personne ce basculement dans le mal-être, voire l'enfer permanent.

    A côté, les autres inconvénients, pourtant non négligeables (appareils soudain en panne dès l'arrivée du Linky par exemple, parfois incendies en raison d'une pose perfectible, augmentation des réglages de puissance, donc des coûts d'abonnement en raison des pics de consommation qui mettent le compteur "en sécurité" - donc plus de courant - et autres) pourraient presque passer "par profits et pertes" comme on dit.




    Tout cela, oui TOUT cela, provient de la directive dite européenne (en fait celle des lobbies d'industriels planétaires) qui exige que tous ces "capteurs" soient connectés et consultables à distance par BIG DATA. C'est un marché colossal, portant sur le profilage plus ou moins pointu des utilisations d'appareils, et dans la foulée, des UTILISATEURS également. Cette arnaque planétaire est coulée dans LA LOI, ce qui veut dire que s'y opposer, c'est s'élever sciemment contre la loi (celle dont le lien est indiqué dans la liste sur le côté du blog).

    Faudra-t-il, visage découvert, fièrement et sans armes, nous dresser CONTRE ces diktats où nos intérêts de citoyens, d'humains même sont bafoués ? Sans doute. Le combat sera rude. Il sera d'autant plus rude, que peu de personnes encore s'en sont emparées. Car ne nous cachons pas le défi : ce sera une lutte CONTRE LA LOI. Pour nos enfants et nos descendants. Et nous n'aurons même pas comme le député Baudin à prouver que l'on est abattu pour un mandat. Nous ne sommes que de simples citoyens, conscients de la suite.

    votre commentaire
  • Deux personnes à quelques minutes d'écart nous ont signalé un lien vers une émission de France Bleu Bretagne, concernant le compteur Linky.

    Ce n'est pas sans intérêt, en particulier sur la difficulté qu'a eue l'invité, directeur régional Bretagne de ce qui s'appelait encore ErDF à ce moment-là. Il a fallu le pousser dans ses derniers retranchements, pour l'amener à répondre par exemple à ce simple questionnement :

    - Je REFUSE le Linky, quels que soient les avantages supposés du système, pour des raisons de santé ou autres. Que m'arrive-t-il ?

    - En paraphrasant le responsable, il ne peut rien vous arriver, selon lui. Ni pénalité, ni amende, ni rien. Chic ! Ou une fois de plus, poudre aux yeux ? Rappelons que si votre compteur est à l'extérieur (palier, rue) il peut être changé avec pour seul indice le fait que vous n'avez plus de courant pendant une (petite, il faut aller vite !) demi-heure. Et tant pis si alors votre lave-vaisselle était en pleine charge.

     - Faudra-t-il payer pour le changement de compteur ?

    - Aucun changement, même contrat, même tarif.....

    Sauf que... des abonnés ont constaté des augmentations AVANT même le changement de compteur. Et qu'on attend "la suite", en particulier quand des contrats "adaptés" verront le jour, ne serait-ce qu'avec la mise en place ultérieure des modules ERL. ENEDIS n'en parle guère.

    Sauf que... ce compteur "plus performant" obligera de nombreuses personnes à souscrire des contrats de puissance plus élevés, parce que ce compteur se met en sécurité si un pic de consommation le sollicite : cela peut être simplement le démarrage d'une lampe dite "basse consommation", qui a un besoin très fort pour "se lancer".

    Remarquons également que ce "nouveau" compteur viole par la bande votre contrat, puisque l'on passe de la simple distribution d'un 50 Hz stabilisé, à un courant sali par des surmodulations par paquets, sali aussi bien par VOTRE compteur, que par ceux des voisins. Le CPL suit les fils, tous les fils, et ne s'affaiblit qu'assez lentement. 

    De plus, devenu communicant, il empiète sur votre vie privée malgré les propos lénifiants des responsables. Il s'agit là encore d'une rupture de contrat. Il y a une ÉNORME différence, entre le passage d'un préposé deux fois par an, et une transmission AU MOINS quotidienne de votre consommation et de sa courbe de charge à un récepteur distant. Cryptage, ou pas.







    L'écoute de ce directeur laisse vraiment sur sa faim. Quant aux hyper-électrosensibles, dans les faits il leur est prié de se taire. Leur nombre va exploser avec des rayonnements de plus en plus "durs" (3G, 4G, bientôt 5G) auxquels s'ajouteront les relevés sur les mêmes fréquences, les CPL moins forts, mais bien plus proches,  et sans doute d'autres sources rayonnantes brutales comme les lampes "basse consommation" et la Wifi généralisée. Leur gros désagrément est pourtant reconnu maintenant comme maladie invalidante permanente par les organismes internationaux de santé.

    Plus que jamais, il va falloir que les usagers du courant électrique se groupent pour refuser ce compteur et ses petits frères le Gazpar et le compteur d'eau modifié. On constate que de plus en plus aussi les communes se mobilisent : face à environ 500 d'entre elles qui sont actuellement parcourues par les poseurs sous-traitants d'ENEDIS, ce sont à ce jour deux cent quatre-vingt-une communes qui ont refusé. Sur ces 281, seules deux, toutes petites, ont été condamnées à des amendes en référé (par un seul tribunal) . Sur le fond, dans un an ou deux, elles ont beaucoup de chances de gagner. Surtout qu'une vague de solidarité est prête à les aider à payer ces amendes.





    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique