• (nommé maintenant – paraît-il officiellement selon certaines sources –  « comptage évolué d'EDF », apparemment le nom Linky aurait trop mauvaise réputation !)

    Cet appareil veut remplacer les compteurs qui donnaient parfaitement satisfaction, depuis les noirs déjà bien anciens jusqu'aux blancs, en passant par les bleus. Selon le mot de Philippe Monloubou président du directoire d'ENEDIS (ex-ERdF), c'est un CAPTEUR pour lequel la fonction de comptage est accessoire : il n'est d'ailleurs pas, sauf information contraire que nous cherchons toujours,  homologué en métrologie, ce qui est un comble.

    Il comporte un contrôleur qui mesure aux bornes d'une résistance censée être fiable et bien étalonnée la tension, l'intensité, les puissances active, réactive et apparente (le total des deux premières) ; il est commandé (cas des particuliers) par un interrupteur une seule phase (si c'est le neutre qui est coupé, et pas la phase, parce que les fils sont inversés, les accidents peuvent être graves) déclenchable par une puissance demandée non conforme à l'abonnement, ou à distance par ENEDIS, ou manuellement sur place. On n'ose imaginer le cas d'un CAPTEUR triphasé où l'une des phases est inversée avec la prise de terre....


    CIRCUIT PRINCIPAL
     
    1 – Interrupteur une seule phase

    2  – Micro-résistance sur laquelle se fait la mesure

    3 – Pile au lithium (durée 20 ans ? et soudée ? une blague), explose en cas d'incendie

    4 – Varistance pour la protection, vite fatiguée par les surtensions, mais moins chère qu'une diode à effet Zener plus endurante


    I — Avantages

     
    A Pour ENEDIS

    * Finis les « relevés à pied » => 10 000 mises à pied au moins, la plupart chez des sous-traitants, mais tout de même environ 2500 chez EDF et ses filiales.

    * Possibilité de délestages très fins chez des particuliers ou de petites PME

    * Récupération massive de données à un rythme initié par ENEDIS lui-même, données utilisables à la fois en interne, et à la revente juteuse : à aucun moment ENEDIS n'a pris la peine de demander aux usagers la permission explicite d'utiliser ces données, malgré les recommandations de la CNIL.

    * Technologie non figée, améliorable au fil de l'eau par téléchargement de mises à jour : ce sera bien plus important encore, quand les ERL (Émetteurs Radio Linky devenus Émetteurs Radio Locaux) seront posés, et en service. On notera qu'ENEDIS communique fort peu sur ces modules, payants, sauf pour les cas sociaux où ils seront posés d'office.

     
    B Pour les usagers

    * Plus besoin pour les foyers dont le compteur est à l'intérieur du logement d'être présent le jour du relevé

    * Plus facile (un peu, très peu) de vérifier sa consommation par rapport aux anciens compteurs à disque. Mais avec un décalage de 24 heures, euh...

    * C'est tout !


    II — Inconvénients

     
    A – Pour les usagers

    1 – Le coût

    * Appareil lui-même (dit gratuit) financé d'abord par un prêt à taux très réduit contracté par ENEDIS, largement amorti par une augmentation de la TURPE à partir de 2022, comprise dans la facture aux usagers.

    * Intolérance du CAPTEUR à la moindre pointe de dépassement au démarrage d'un appareil par rapport à la puissance souscrite, d'où déclenchement intempestif de l'interrupteur interne, qui oblige le plus souvent à souscrire un abonnement à une puissance plus élevée (au moins 25% plus cher, voire le double).

    * Le CAPTEUR tient semble-t-il compte de la puissance totale, et non de la puissance effective, ce qui augmente la consommation facturée. C'est en tout cas sûr pour la puissance de "décrochage" qui le fait disjoncter. Il y a même tricherie sur la puissance souscrite, puisque en raison du cosinus Phi, avec le même contrat, vous passez de 6900 W (cas le plus fréquent de 30 ampères) à 4830-4900 VA. Comme au démarrage certains appareils ont une pointe de consommation brève du double de la puissance nominale....

    * Le CAPTEUR lui-même consomme un peu (2 W semble-t-il selon des tests de particuliers, avec des pointes à 10 W), avec son mini-ordinateur interne, et surtout son émetteur de CPL en direction du réseau électrique.


    2 – Les risques

    * Risques électriques

    – Les poseurs, la plupart du temps précaires non électriciens, ET payés "au rendement", se trompent souvent entre phase et neutre, ce qui occasionne fréquemment des arcs électriques : désormais les départs de feux où l'électricité est en cause sont estimés à deux par semaine (alors que le déploiement n'en est qu'au tiers environ). Chiffre fourni par des assureurs.

    – Les releveurs ne passent plus vérifier les compteurs, s'il y a une anomalie qui ne joue pas avec la consommation l'information ne sera pas remontée : là encore il peut y avoir un risque supplémentaire d'incendie.

    – Quand l'usager, excédé par les coupures électriques dues au CAPTEUR demande l'augmentation de puissance du contrat, ENEDIS déclenche celle-ci à distance sans venir vérifier si le réseau peut supporter cette augmentation. Comme le poseur s'il le peut règle le disjoncteur général au maximum, il n'y a plus aucune sécurité réelle. Les réseaux intérieurs des logements sont souvent loin des normes, voire vétustes. Le risque de surtension quelque part (faux contact, fil abîmé ou prise de courant trop sollicitée) est l'invitation à de beaux incendies.

    – Le CAPTEUR envoie des signaux vers le concentrateur, mais aussi vers le logement, vers tous les logements environnants. Les appareils électriques supportent parfois très mal ces signaux en salves très rapprochées, les pannes deviennent très fréquentes pour des machines loin de leur fin de vie théorique. Il n'y aucune assurance pour couvrir ces risques classés dans "électro-magnétique ". Il faut dire que la Lloyd's et d'autres compagnies internationales de réassurance ont payé très cher les tentatives de poses en Californie et  dans l'Ontario,  qui depuis ont fait machine arrière.                            


    * Risques sanitaires

    – Risques immédiats

    Les cas se ressemblent. Brutalement des personnes qui ne s'y attendaient pas se mettent à avoir de violents maux de tête, des acouphènes, des vertiges, des impressions indéfinissables, des insomnies presque permanentes, voire des malaises cardiaques : c'est après vérification que ces personnes se rendent compte que cela correspond à la pose du nouveau CAPTEUR, dont ces personnes la plupart du temps ne s'étaient pas aperçues. Ces personnes-là viennent de basculer dans l'électro-hypersensibilité.

    Le processus est réversible : si la personne se retrouve dans un environnement "sain", les désagréments cessent au bout de deux ou trois heures, parfois un peu plus. Mais l'hypersensibilité reste, prête à se manifester à nouveau dans un milieu de plus en plus "sale" électromagnétiquement : on peut craindre avec juste raison l'arrivée de la 5G. Celle-ci verra son pendant "plus performant"  en CPL bien sûr répercuté un jour grâce à des mises à jour du Linky (à l'occasion d'un remplacement dans peu d'années), jusqu'au fond de nos habitations (norme G5 déjà envisagée, nous en sommes au G3, ce qui permettra de diffuser toujours plus d'informations par CPL), Pour rappel, la 5G commence à être déployée du côté de Bordeaux, Marseille, Nantes, Toulouse dans une phase post-expérimentation, précédant le déploiement général de (déjà) 2019.


    – Risques à long terme

    Pour ceux-là, et surtout les plus jeunes, plus vulnérables, et dont la tête est juste au niveau des émetteurs des concentrateurs Linky et leurs antennes (distance de sécurité : au moins cinq mètres), c'est indirectement que l'on peut craindre le pire dix, vingt, trente ans après le début de l'exposition, par analogie avec ce que des chercheurs ont constaté sur un mode accéléré chez des souris. Des cancers, certes, mais aussi des maladies plus difficiles à cerner comme on a pu le constater chez des militaires du contingent qui avaient connu de trop près les essais nucléaires de Moruroa et surtout Fangataufa. Oui, c'est AUSSI de l'électromagnétisme. C'est un processus assez similaire aux méfaits de l'amiante qui n'a pourtant rien à voir avec l'électromagnétisme. Rassurons-nous, "les Autorités" communiquent fort peu là-dessus.


    B — Pour les Maires des communes

    Nous avons précisé que les compagnies et sociétés mutuelles d'assurance ne couvraient pas les risques électromagnétiques, parce que les réassureurs sont échaudés. Les maires se rendent-ils compte du risque personnel qu'ils prennent, en acceptant le déploiement du Linky CONTRE la demande de leurs administrés ? Ils seront directement rendus responsables, SURTOUT si c'est un bâtiment communal qui est ravagé par un incendie causé par le Linky. Il vaut mieux ne pas penser à ce qui pourrait arriver à une école communale, ou à un EHPAD en particulier la nuit...


     C — Pour ENEDIS

    L'image de marque "service public" est très largement écornée, mais l'actionnaire à 100% (EDF) s'en fiche bien. De toute façon, il s'est auto-déclaré « non responsable », c'est un peu facile. De toute façon, bien entendu il n'est pas assuré...

    Retour au récapitulatif


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique