• Linky est fabriqué, au moins au départ, par six entreprises.
    Sagemcom en fera à Dinan
    Maec, en fera autant à Lille et Cahors (ce sont deux entreprises françaises)
    Il y aura aussi l'américain Itron, à Poitiers,
    le suisse Landis + Gyr (filiale de Toshiba) à Montluçon,
    l'allemand Elster à Estrées-Deniécourt  (Somme),
    l'espagnol Ziv à Fontaine (Isère).



    Atos Origin signe le logiciel interne grâce à sa filiale Atos WorldGrid (à Bezons, 95)

    C'est un boîtier léger, de couleur peu engageante, et à la solidité suspecte. Déjà la génération précédente, blanche (tel le ZCD126 de Landys + Gyr), ne pèse pas lourd.

    Non, il ne comporte pas de camera, comme certains partisans retors de l'appareil ont voulu en répandre le bruit pour discréditer ceux qui le relayaient : il comporte un clignotant indiquant son fonctionnement.

    En revanche, s'il  ne prendra pas feu spontanément (matériau ininflammable catégorie M1) il pourra se mettre à brûler sous l'action d'un feu extérieur. Cela pourra occasionner l'émission de fumées toxiques. Déjà on déplore semble-t-il un mort occasionné par ce mécanisme peu fiable, peut-être deux. Il sera difficile d'en savoir plus.

    Or, la coupe de l'appareil indique clairement qu'il ne comporte pas un vrai disjoncteur, mais un interrupteur une phase déclenchable soit par une surtension, soit par une sollicitation téléguidée. C'est un véritable danger, car de façon logique, c'est à pleine charge que l'électro-aimant le manœuvrant agira. 

    Alors se produira presque à coup sûr un arc électrique, en particulier si phase et neutre ont été inversés par le poseur. A ce moment-là les risques d'extension à un véritable incendie sont grands. C'est bien ce à quoi nous assistons, depuis le commencement des poses, et malgré les précautions des "Autorités" pour que la publicité faite à "ces incidents" soit minimisée le plus possible.

    Les départs de feu ? Il semble bien que désormais il y en ait plusieurs chaque semaine, avec les mêmes causes. Les compagnies d'assurance le confirment, comme a pu l'assurer un spécialiste à la tribune du colloque qui a eu lieu à la salle Victor Hugo de l'Assemblée nationale le 9 avril, à propos du Linky précisément.

    Qu'est-ce que le Linky ? Laissons Monsieur Philippe Monloubou, président du directoire d'ENEDIS ex-ERDF, le définir lui-même :

    « Linky est un CAPTEUR... qui nous permettra de devenir un opérateur de BIG DATA »



    On ne saurait être plus clair. Linky n'est pas un compteur, même si une fonction annexe permet bien approximativement de lui prêter cet usage (il n'est pourtant pas homologué officiellement en tant qu'appareil de mesures). Linky est chargé, à des intervalles réglables au bon vouloir de l'opérateur, de recueillir des données sur des personnes qui ne sont plus des usagers du service public, mais de simples clients comme ceux de Facebook ou d'Amazon. La fameuse courbe de charge est une mine d'or.  Effectivement, elle permet (et c'est Bernard Lassus, cadre supérieur d'ENEDIS et directeur du programme Linky qui l'a démontré) de savoir exactement quand et pour combien de temps tel appareil bien précis a fonctionné chez vous. Avec un peu plus de subtilité, s'il s'agit d'un écran de télévision, en faisant corréler les fluctuations de consommation et les pics de musique et d'image des émissions, il sera même possible de savoir QUELLE chaîne, quelle émission est regardée. Impressionnant, non ?

    Comme les appareils sont désormais tous pucés depuis environ 2010,  le CAPTEUR, éventuellement aidé du module ERL qui viendra le compléter un peu plus tard, saura exactement par échanges de données quel modèle vous avez chez vous, son âge... et ainsi aider "utilement" les constructeurs d'électroménager à solliciter les clients un peu avant l'arrivée fatidique de l'obsolescence programmée : elle est belle, la vie, tout de même !

    Voilà qui sera intéressant. ENEDIS n'a absolument pas pris la peine de demander aux usagers l'autorisation de déposer des COMPTEURS en parfait état de marche (ces compteurs appartiennent même aujourd'hui aux communes), de les DÉTRUIRE (donc de les voler aux collectivités), et de les remplacer par des CAPTEURS approximatifs en métrologie, mais passionnants pour des acheteurs de données volées (elles aussi) sans vergogne. Donc ENEDIS va se faire beaucoup d'argent, sur des appareils que, à partir de 2021, les usagers vont largement payer (y compris les intérêts des sommes avancées) grâce à la TURPE. Une taxe fourre-tout à laquelle ces braves gens feront dire tout ce qu'ils veulent.

    L'usager tente-t-il de s'opposer à ce remplacement à la hussarde ? Même s'il a de graves ennuis de santé, c'est lui qui sera menacé par les poseurs, ou par les "commerciaux" d'ENEDIS. Les témoignages sont légion. Y compris de l'auteur de ce billet. Il convient bien entendu de ne rien lâcher, puisque rien dans la loi n'oblige le citoyen à ACCEPTER ce nouvel appareil, même si Enedis a pour mission de le déployer. Heureusement, de plus en plus les citoyens sont devenus conscients de ces enjeux malgré le couvercle posé dans les médias par "les Autorités" pour éviter cette prise de conscience.

    Une question très pertinente a même été posée le 9 avril par un intervenant de la salle, à Paris. De même que l'intrusion d'une personne dans l'intimité d'un ménage est interdite, de même celle d'ondes non sollicitées comme celles du CPL qui essaime sur plusieurs centaines de mètres (même si soi-même on n'a pas subi l'irruption d'un Linky chez soi), doit-elle être considérée comme répréhensible devant la loi.  Après tout, on appelle bien la police pour des tapages nocturnes !

    Jean-Claude


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