Le nucléaire (civil ou militaire, cela ne change rien) a bien de la chance : il réussit à dispenser, à partir de l'exploitation des gisements de minerais, des radiations diverses qu'on appelle alpha, beta ou gamma.Les deux premières sont associées directement à des particules de matière (électrons pour le beta, noyaux d'hélium, de loin les plus lourds, pour l'alpha). Seul avantage : comme il s'agit de matière, leur trajectoire est facilement arrêtée par la matière, surtout le plomb bien sûr parce qu'il est très lourd et très stable.
En revanche les rayonnements gamma (et leurs avatars encore plus énergétiques) peuvent parcourir la moitié de l'univers, et être encore assez efficaces pour désorganiser des ADN, provoquer des tumeurs. Ce sont des ondes, tout simplement.
Les ondes moins courtes ne sont pas moins dangereuses, même si leurs longueurs d'ondes sont moins énergétiques.
En fait, toutes concourent à faire baigner tous les êtres vivants, y compris les plantes bien entendu, dans un brouillard agissant. Certes les effets d'un radiateur à infra-rouge, même si on les ressent immédiatement, ne sont pas du tout les mêmes que ceux d'un simple téléphone intérieur sans fil : celui-ci sera bien plus nocif. Celui-ci aura deux inconvénients : la fréquence est très différente, et le contenu sera pulsé, donc plus actif.
On notera que le CPL qui a été adopté par les industriels pour le Linky participe bien aux ondes radio (ses fréquences sont entre 60 et 90 KHz), et il s'agit bien d'ondes complexes et pulsées. Comme le fil où circulent ces ondes ajoutées au 50 Hz n'est pas blindé, nous serons dans la configuration normale de création d'un champ magnétique aux harmoniques complexes. Celui-ci à son tour transformera les corps vivants en antennes. Il perturbera forcément les délicats échanges du vivant, qui fonctionnent à la fois sous forme chimique, et électromagnétique.
Des scientifiques sérieux ont détecté que au-delà de deux mètres d'un fil cette influence est négligeable : dans un logement on n'est pas si souvent distant de plus de deux mètres d'un fil parcouru par le courant. C'est pourquoi se voir imposé cet ajout pulsé en permanence – oui, en permanence, et non pendant une ou deux secondes la nuit – est préjudiciable. Il suffit d'en parler aux électro-hypersensibles. Les émetteurs plus performants obligent à des distances de cinq mètres (concentrateur le Linky par exemple), voire cinquante mètres et plus pour des réémetteurs de téléphonie mobile, des antennes d'émission de télévision.
S'ajoutent à cela les différents émetteurs, presque toujours pulsés, d'ondes, que sont certains appareils électro-ménagers comme les fours à micro-ondes, les plaques à induction, les lampes à intensité variable, et bien entendu les téléphones sans fil (DETC, ou téléphones d'intérieur) ou cellulaires. Se rattachent à cette catégorie les divers concentrateurs qui répercutent les relevés des compteurs de gaz, d'eau, et d'électricité. Tous ces machins-là voient leurs fréquences avoisiner la gamme des gigahertz, ce qui est déjà très énergétique pour le vivant, même avec des émissions dites faibles, mais pratiquement permanentes.
Les "scientifiques officiels", ceux qui ont le droit à parler à la télé en France aux heures de grande écoute, ne tiennent compte que de l'effet thermique (celui du fer à repasser, celui de l'effet d'antenne simple qui rend l'écouteur d'un téléphone portable chaud au bout d'un moment), c'est pourquoi les pseudo-normes qu'ils ont édictées, basées sur des expériences simples, reproductibles, ne tiennent compte que de cet aspect : les industriels les en remercient, ces normes-là (on ne vous parlera pas des autres en France) sont faciles à respecter.
Normes HF de différents pays en Europe
Organisme ou Pays | Références | Fréquences | Watt / m2 | µWatt / cm2 | Volt / m |
ICNIRP (OMS) | Guidelines 1998 | 450 MHz 900 MHz 1800 MHZ 2 à 300 GHz | 2,250 4,500 9,000 10,000 | 225 450 900 1000 | 29,1 41,2 58,2 61,4 |
CONSEIL DE L'UNION EUROPEENNE | Recommandations du 12 juillet 1999 (1999/519/CE) | 450 MHz 900 MHz 1800 MHZ 2 à 300 GHz | 2,250 4,500 9,000 10,000 | 225 450 900 1000 | 29,1 41,2 58,2 61,4 |
ALLEMAGNE | Grenzwerte der 26.BlmSchV | 450 MHz 900 MHz 1800 MHZ 2 à 300 GHz | 2,250 4,500 9,000 10,000 | 225 450 900 1000 | 29,1 41,2 58,2 61,4 |
FRANCE | Décret No2002-775 du 3 mai 2002 | 450 MHz 900 MHz 1800 MHZ 2 à 300 GHz | 2,250 4,500 9,000 10,000 | 225 450 900 1000 | 29,1 41,2 58,2 61,4 |
BELGIQUE | Arrêté Royal du 10 août 2005 | 450 MHz 900 MHz 1800 MHZ 2 à 300 GHz | 0,563 1,125 2,250 2,500 | 56,3 112,5 225,0 250,0 | 14,6 20,6 29,1 30,7 |
ITALIE | Décret ministériel du 8 juillet 2003 | 450 MHz 900 MHz 1800 MHZ 2 à 300 GHz | 0,160 0,160 0,160 0,160 | 16 16 16 16 | 7,76 7,76 7,76 7,76 |
POLOGNE | 28 novembre 2003 | 450 MHz 900 MHz 1800 MHZ 2 à 300 GHz | 0,100 0,100 0,100 0,100 | 10 10 10 10 | 6,14 6,14 6,14 6,14 |
GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG | Circulaire No1644 (Référence 26/94) 11 mars 1994 | 900 MHz 1800 MHz | 0,025 0,025 | 2,5 2,5 | 3 3 |
RUSSIE | Ministère de la Santé publique 2003 | 450 MHZ 900 MHz 1800 MHz 2 à 300 GHz | 0,020 0,020 0,020 0,020 | 2,0 2,0 2,0 2,0 | 2,7 2,7 2,7 2,7 |
AUTRICHE | ONORM 1220 2002 | 450 MHZ 900 MHz 1800 MHz | 0,001 0,001 0,001 | 0,1 0,1 0,1 | 0,614 0,614 0,614 |
Médecins et scientifiques | Résolution de Salzbourg 7-8 juin 2000 | 900 MHZ 1800 MHz | 0,001 0,001 | 0,1 0,1 | 0,614 0,614 |
Canton de SALZBOURG (Autriche) | Département de la santé publique février 2002 | Extérieur : 900 MHz 1800 MHz Intérieur : 900 MHz 1800 MHz | 0,000 01 0,000 01
0,000 001 0,000 001
| 0,001 0,001
0,0001 0,0001
| 0,06 0,06
0,02 0,02
|
ALLEMAGNE (bis) | Biologie de l’habitat MAES SBM-2008* Classement en 4 plages d'anomalies
| Hautes Fréquences | Aucune: <0,0000001 Faible:
0,0000001-0,00001 Forte:
0,00001-0,001 Très forte:
> 0,00 | Aucune: 0,00001 Faible :
0,00001-0,001 Forte:
0,001-0,1 Très forte:
> 0,1 | Aucune: < 0,006 Faible:
0,006-0,061 Forte:
0,061-0,61 Très forte:
> 0,61 |
*Les valeurs limites en biologie de l’habitat sont des valeurs de prévention. Elles couvrent les zones des chambres à coucher, qui sont liées aux risques de longue durée et à la période sensible de régénération des personnes.
Elles sont le résultat de constat et d’observation effectués sur des milliers de personnes.
En revanche les vraies préconisations qui tiennent compte de l'impact sur les échanges cellulaires, bien plus délicates à mettre au point, sont très loin de ces valaurs. Le tableau est assez éloquent. Il suffit de comparer les normes françaises, avec ce qui est en place dans les autres pays (la Hongrie a les mêmes normes que l'Autriche). Notre pays est parmi les mauvais élèves, pour ces biologistes qui s'étaient réunis à Salzbourg au début du nouveau siècle.
TOUTES les ondes concourent à un mal-être : "grosses têtes" en biologie, en médecine, en nucléaire, politiciens avides de "belles carrières" l'auraient-ils oublié, préoccupés seulement par leur vie en paraître ?
Nous devons à nos descendants de leur préparer un avenir décent au niveau de la simple vie.