• (merci à StopLinky Draveil (91) pour son texte sur lequel nous nous sommes basés)

    Précisions sur les technologies CPL et ERL employées dans le réseau Linky



    CPLveut dire courant porteur en ligne. ERLsignifie Emetteur Radio Linky

    Le CPL et l'ERL sont complémentaires.


    1) Le CPL


    Les protocoles CPL G1/G3 sont injectés en superposition au courant alternatif cadencé à 50 Hertz circulant dans les fils électriques de toute l'installation de la maison. Ceux-ci concernent les compteurs de toutes les marques intégrant le protocole LINKY.


    Ce CPL permet la collecte des informations provenant de l'électroménagerbranché sur le réseau d'alimentation électrique (via les fils électriques de la maison). Pour rappel, des puces d'identification sont incluses dans tous les appareils depuis 2010. Type, marque, modèle, donc âge......

    Le profil des impulsions peut varier de manière erratique, en fonction d'interférences avec les CPL circulant dans les autres habitations de la grappe, ou même de plus loin.


    2) L'ERL


    De son côté, l'ERL communique avec les objets connectés dans l'habitat via les technologies sans fil ZigBee et KNX cadencéesà 2,4 Ghz. Les objets connectés sont pourvus d'un système d'identification et parfois de commandesà distance sans fil au moyen de cette technologie.


    L'emplacement du module ERL est prévu d'origine dans chaque compteur Linky - il suffit d'enficher le module dans un connecteur dénommé TIC  (Télé Information Client).






    Celui-ci sera en principe une option facultative et payante, adossée à des téléservices (peut-être gratuite dans certains cas). Il n'est pas exclu qu'il devienne obligatoire à terme. L'ERL, assez polluant sur le plan électromagnétique, n'est pas pris en compte dans les mesures officielles de rayonnement dans les installations, étant donné que les compteurs actuels n'en sont pas pourvus pour la plupart. Son déploiement est prévu dans un 2ème temps, une fois les compteurs simples installés.


    Questions importantes et souvent posées :


    1) sans module ERL, le pilotage, ou la coupure des objets électriques domestiques sera-t-il quand même possible, via  l'envoi d'un signal CPL dans le circuit électrique?

    Bien entendu. Le CPL est là pour cela. Toute personne souhaitant bénéficier de ce service devra faire installer à ses frais par un électricien des commutateurs "CPL" pour chaque prise de courant que l'on souhaite rendre télécommutable.


    2) Les signaux CPL du Linky  fonctionnent-ils en continu sur 24 heures et tout au long de l'année, y compris pour le protocole G1 ?

    OUI. Le CPL circule en continu en superposition sur le 50 Hertz, 24/24h - 365/365j - pour questionner à tour de rôle chacun des nombreux compteurs sur le réseau. Chaque impulsion adressée à un compteur fait le tour de tous les compteurs sur le réseau jusqu'à réponse du compteur ciblé identifiable grâce à une adresse IP. Et ainsi de suite. Le CPL sera donc présent sur tout le réseau basse tension (et donc dans toutes les maisons), que le compteur Linky soit installé ou pas.


    3) Le CPL du Linky actuel fonctionne t-il uniquement pour l'impulsion de commande tarifaire différentiée  ( heures creuse, pleine).

    Attention ! Il ne faut donc pas mélanger les fonctions du Linky avec la fréquence du CPL à 175 Hertz concernant le service EJP (heures creuses/heures pleines) en vigueur jusqu'à ce jour. Il n'y a que deuximpulsionspar jour (début-fin des heures creuses) pour commander un contact dans le compteur électrique.

    Avec LINKY, plusieurs protocoles CPL sont injectés dans une bande de fréquences largement supérieure à celle du 50 Hertz pour laquelle le réseau câblé est prévu (au maximum jusqu'à 1 kHz) :

    - protocole CPL G1 : 63,3 kHz et 74 kHz

    - protocole CPL G3 :  de 10 kHz à 63,3 kHz et de 73,8 kHz à 95 kHz.



    Pour résumer :

    le CPL est présent en permanence par impulsions, il a plusieurs fonctions :

    1 ¤ il vérifie en permanence, sur interrogation du concentrateur, que tous les compteurs de la grappe de capteurs reliés à lui sont bien en fonction.

    2 ¤ il reçoit éventuellement un signal d'urgence d'un capteur dont le capot serait ouvert : ce signal est aussitôt retransmis à l'antenne du fournisseur d'électricité.

    3 ¤ à des intervalles qu'on ne connaît pas, et qui peuvent varier selon la volonté du fournisseur d'électricité, il transmet capteur par capteur le relevé des éléments de la courbe de charge.

    4 ¤ il retransmet à un capteur identifié, via le concentrateur, des informations de mise à jour du logiciel, du contrat (heures à tarifs modulés « personnalisées », changement de puissance souscrite), voire de coupure du courant pour des raisons diverses comme un non-paiement de facture.

    l'ERL communique, selon des protocoles programmés, des instructions aux appareils communicants connectés.

    Il transmet aussi à un terminal déporté (tablette, ordinateur, téléphone), via une télécommande fournie, les indications de la courbe de charge à l'attention de l'abonné – et d'autres personnes si son cryptage est décodé.

    Comme ses fonctions sont modulables et reprogrammables à distance via le capteur, il ne fait aucun doute que d'autres usages lui seront alloués plus tard.


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  • Nos amis d'Ancenis et des communes proches nous proposent une réunion d'information et de débats.



    Les différents points de vue seront représentés.



    Ce sera certainement une soirée intéressante. Seront abordés les habitudes de consommation, les interrogations sur les rayonnements électromagnétiques et la santé, les économies d'énergie et de porte-monnaie présumées et les coûts, voire sans doute l'impact sur la vie privée comme peut le faire supposer la déclaration de Philippe Monloubou «Je suis un opérateur de BIG DATA, et j'aurai bientôt à ma disposition trente-cinq millions de CAPTEURS »




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  • (MERCI DE BIEN VOULOIR TRANSFÉRER CE MAIL A VOTRE CARNET D’ADRESSES)



    Bonjour,

    Tout d’abord, que ceux qui n'ont pas reçu de réponse aux mails qu'ils m'ont envoyés veuillent bien accepter mes excuses. Voici pourquoi je n'avais pas le temps de répondre :

    Plusieurs recours en justice ont été déposés en janvier et février 2017, dans le prolongement de la signification par huissiers des Cahiers de doléances à 18 destinataires institutionnels, fin 2016 :

    - Le premier, devant le Conseil d’Etat, à l’encontre de l’arrêté du 4 janvier 2012 et de la décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013 ;
    - puis à l’encontre des rapports de l’ANSES de décembre 2016 :

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-25-janvier-2017-anonymise.pdf

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-anonymisee.pdf

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf

    En examinant attentivement les textes, nous avons en effet découvert que les compteurs Linky ne respectent pas l’arrêté du 4 janvier 2012, dont l’article 4 prévoit que les compteurs Linky de moins de 36 kVA mesurent l’énergie « active ». Or le Linky mesure l’énergie « apparente ».

    De plus, cet arrêté a été pris en application de l’article 4 du décret n° 2010-1022 du 31 août 2010, lequel a été abrogé le 30 décembre 2015.
    Il n’est donc plus valide.

    Sur la base de ces arguments, la première action vise à obtenir le retrait de l’intégralité des compteurs Linky déjà posés, ainsi que l’arrêt du déploiement et de la fabrication du Linky.

    La décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013, rejetant la demande d’annulation de l’arrêté du 4 janvier 2012 formulée par Robin des Toits, Que Choisir, le SIPPEREC (syndicat d’électricité
    d’Ile-de-France) et le SIEL (syndicat d’électricité d’Indre-et-Loire) se fonde sur un décret également abrogé, relatif à la compatibilité électromagnétique.

    Elle encourt donc également l’annulation. C'est très important puisque ENEDIS s'est prévalu de cette décision devant les tribunaux administratifs face aux communes.

    Quant au rapport de l’ANSES de décembre 2016 (que je vous recommande de lire dans son intégralité), l'action se fonde sur le fait qu'il ne prend en compte que quatre mesures de compteurs Linky chez l’habitant et mentionne qu’il n’existe « aucune étude » concernant les effets sanitaires dans les gammes de fréquences émises par les Linky. Dès lors, il ne peut pas valablement conclure à une faible probabilité de risques sanitaires.



    Le recours vise à obtenir l’annulation de ce rapport et l’injonction à l’ANSES de procéder à des investigations sur les cas de personnes ayant dû quitter leur logement après la pose du Linky.

    Afin de nourrir le dossier judiciaire, nous invitons toutes les personnes ayant subi des effets délétères en lien avec la pose du Linky à nous adresser leurs éléments à charge, qui seront versés dans la procédure :

    - document récapitulatif : « Je souhaite verser mon témoignage au dossier judiciaire Linky »
    http://www.santepublique-editions.fr/objects/je-temoigne-contre-linky.pdf
    - CERFA « attestation témoin » complété de façon manuscrite et signé ;
    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Cerfa_11527-02_attestation_temoin.pdf
    - photocopie recto verso de leur pièce d’identité ;
    - afin d’attester de leur qualité de titulaire d’un contrat de fourniture d’électricité, la photocopie de deux factures d’électricité, l’une antérieure à la pose et l’autre, postérieure. Si
    vous avez été contraint-e de quitter votre logement, une ancienne facture et une facture récente peuvent constituer des preuves, de par la diminution de la consommation.

    Le premier dossier déposé devant le Conseil d’Etat avait été initialement enregistré par la 9ème chambre, puis a été transféré, le 20 février 2017, à la 1ère chambre.

    Parallèlement à cette réaffectation de chambre, le ministère de l’Environnement, qui était le seul adversaire désigné par la 9ème chambre, a été « rejoint » par Enedis, ce qui est pour le moins étonnant, puisque la contestation porte sur un texte législatif et sur une décision du Conseil d’Etat.

    Vous pourrez suivre l’évolution des procédures sur la page :
    http://www.santepublique-editions.fr/Linky-procedures.html

    Je tiens à remercier tout particulièrement les 1600 signataires des Cahiers de doléances, ainsi que les 82 personnes qui ont participé, en septembre 2016, au financement de leurs significations par huissiers à 18 responsables institutionnels, pilotées par l’étude GRIFFON-WARET grâce aux 2496 euros reçus. Tous les donateurs qui nous ont envoyé leur adresse mail ont reçu un inventaire détaillé des participations, anonymisé.

    Les Cahiers de doléances et les actes de signification sont en ligne ici :
    http://www.santepublique-editions.fr/cahiers-doleances-contre-linky-gazpar-et-compteurs-d-eau.html

    Toute personne ayant subi un préjudice relevant de la qualification pénale, et souhaitant intenter une action à l’encontre de l’un de ces destinataires, peut nous faire la demande de la version complète des Cahiers de doléances incluant les signatures, afin de la verser dans sa procédure (par exemple, les familles des personnes qui se sont suicidées après la pose du Linky – deux cas connus à ce jour).

    Dans la France entière, l’étape suivante sera d’intenter des procédures pour chaque compteur déjà posé. Nous avons déjà déposé un premier dossier dans ce sens.

    Toutes les précisions utiles sur ces procédures seront données ce soir à 19h lors d'un dîner-débat organisé dans le 17ème arrondissement de Paris (voir à la fin de ce mail).






    UNE ULTIME LETTRE A ENVOYER A FRANCOIS HOLLANDE POUR QU'IL STOPPE LE
    DÉPLOIEMENT DU LINKY AVANT SON DEPART

    Le 23 avril 2017, dans deux mois, aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle.

    Un candidat, le maire et député de Yerres (91), s’est clairement prononcé contre le Linky.

    On aimerait bien que tous les candidats en fassent autant.

    Voir la vidéo postée le 15 février 2017 :
    https://www.youtube.com/watch?v=XK__GB6o4_0
    Pour M. Nicolas Dupont-Aignan, il ne s’agit pas seulement d’une posture à visée électoraliste, puisqu’il a fait voter le 11 avril 2016 une délibération interdisant les trois compteurs Linky, Gazpar et les compteurs d’eau :

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/delib-YERRES-11-04-2016.pdf

    J’ai rencontré le directeur territorial d’ENEDIS dans ce département de l’Essonne, Frédéric Boutaud, en octobre 2016. Il a affirmé, devant les élus d’une commune de ce département, que les délibérations de refus du Linky étaient « entachées d’illégalités ».

    Pourquoi dans ce cas n’a-t-il pas attaqué celle de Yerres ?

    Lors des contacts pris avec toutes les communes d’Île-de-France ayant délibéré, en préparation de la réunion du 8 septembre 2016, je me suis entretenue par téléphone avec le directeur de cabinet de M. Dupont-Aignan. Je lui ai demandé si leur délibération avait fait
    l’objet d’un recours gracieux. Il m’a répondu que oui, le directeur territorial a prévenu M. Dupont-Aignan qu’il allait lui envoyer un recours gracieux. Ce dernier a alors répondu : « Faites votre travail, je ferai le mien ! ».

    Le recours gracieux a bien été envoyé à la Commune de Yerres par ENEDIS, mais les choses en sont restées là. Ni ENEDIS, ni le préfet, n’ont ensuite attaqué cette délibération, et les délais sont aujourd’hui prescrits.

    (En revanche, la commune de Burdignin (74), qui a utilisé ce modèle, a été attaquée).

    Cette anecdote illustre le fait que lorsqu’un maire « montre ses muscles » et sa détermination à refuser le Linky, ENEDIS et la préfecture le laissent tranquille ! (le ministre de l’Intérieur, qui
    chapeaute les préfets, était alors M. Bernard Cazeneuve, l’actuel Premier ministre).

    Dans deux mois, M. François Hollande et son gouvernement devront rendre les clés de la Maison France.

    Nous leur avons déjà tant écrit, sans jamais recevoir de réponse, que nous sommes fatigués de leur silence.

    Néanmoins, une dernière action s’impose : les prévenir qu’il ne leur reste que deux mois pour nous délivrer du Linky avant que la Cour de Justice ne s’occupe d’eux.

    Comme nous avons, tous, déjà beaucoup dépensé en lettre recommandées, significations, sommations, verrous sur les placards et barricades des compteurs, cette fois-ci nous nous contenterons d’actions « gratuites » :

    - Une lettre recommandée adressée en franchise postale à M. le président de la République ; (toute lettre adressée au président de la République est gratuite même lorsqu’elle est adressée en recommandée, à condition de libeller l’enveloppe à l’attention de « Monsieur le président de la République », suivi de l’adresse, sans mentionner son nom).
    - Des emails aux membres des cabinets ministériels, restés silencieux malgré les centaines de mails déjà reçus, et donc devenus complices.

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-dernier-avertissement-a-Francois-Hollande-et-son-gouvernement.rtf

    Adresses mails des cabinets ministériels :
    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-adresses-mails-dernier-avertissement-aux-cabinets-ministeriels.rtf

    Pour tenir le compte du nombre de personnes ayant lancé ces ultimes avertissements, je vous remercie de bien vouloir adresser un mail intitulé : « J’ai averti M. Hollande et son gouvernement », mentionnant le numéro de votre bordereau de recommandé au président de
    la République, à :

    info@santepublique-editions.fr

    S’agissant des délibérations des communes contre Linky, une quinzaine de délibérations ayant été suspendues par les tribunaux administratifs, il a été conseillé dès le mois de janvier 2017 aux communes concernées d’annuler impérativement leurs délibérations attaquées avant qu’elles ne soient condamnées à les retirer par le tribunal administratif. Cette annulation par la commune doit intervenir par une nouvelle délibération du Conseil municipal.

    C’est très important ! En effet, cela permettra aux autres communes ayant utilisé le même modèle, mais dont la délibération ne peut plus être attaquée compte tenu des délais, d’être en capacité de la maintenir, et de la faire respecter, ce qui ne sera pas possible en cas d’annulation par le tribunal administratif.

    Nous tenons à la disposition des personnes intéressées un nouveau modèle de délibération fondé sur les bases juridiques évoquées ci-dessus.

    Pour le recevoir par mail, veuillez envoyer à :
    info@santepublique-editions.fr
    un mail intitulé « Nouveau modèle de délibération », en indiquant à quelle commune vous souhaitez le proposer (nom et département).

    Ce nouveau modèle est fondé sur les délibérations de deux communes n’ayant pas été attaquées (Yerres, 91, et Lhuys, 02), et sur les nouveaux arguments issus de notre examen juridique.

    A ce sujet, il est de mon devoir d’attirer votre attention sur la fragilité des modèles de délibération proposés la semaine dernière par Stéphane Lhomme et un cabinet d’avocats basé dans le 16ème arrondissement de Paris.

    En effet, le seul non-respect du pack de conformité de la CNIL ne sera pas suffisant pour gagner les procédures : même si nous savons que c’est faux, il suffira qu’ENEDIS affirme, comme il le fait déjà depuis de nombreux mois, que les données du Linky ne sont transmises qu’une fois par nuit, pour que les communes perdent leurs procès. Les arguments présentés dans ces modèles de délibération ne sont pas étayés.

    Quant à l’argument fondé sur la désaffection et le déclassement des compteurs, en tant que biens publics, il ne permet aux communes que de récupérer les anciens compteurs après leur enlèvement, mais pas de s’opposer au remplacement des compteurs actuels par des Linky.

    De plus, les modèles proposés n’ayant pas encore été « testés », personne ne sait comment les préfets et ENEDIS réagiront, ni s’ils enverront des recours gracieux ou intenteront des procédures.

    En tout état de cause, il serait souhaitable que toutes les communes dont la délibération a été attaquée se fassent connaître pour que soient rendus publics les modèles à ne plus utiliser par les nouvelles communes qui veulent résister au Linky.

    Je regrette vivement que le conseil municipal de Valencisse (41), qui avait refusé d’annuler sa délibération après qu’elle eut été suspendue en référé en novembre dernier, refuse à présent de faire appel de la décision du tribunal administratif d’Orléans annulant sa délibération, au fond, d’autant que nous avons désormais des moyens juridiques solides à opposer à l’argumentation d’ENEDIS, et que nous lui avons proposé les services d’un avocat de droit public qui intervient dans le cadre de la prise en charge de l’assurance de la commune, sans honoraires supplémentaires.

    Cette jurisprudence Valencisse porte préjudice à la résistance des communes contre Linky.

    C’est pourquoi j’en appelle à tous les maires des communes attaquées, pour qu’ils annulent leur délibération AVANT que le tribunal administratif ne le fasse à leur place.

    Le nouveau modèle que je propose est à leur disposition.

    Bien sincèrement à vous,
    Annie Lobé
    http://www.santepublique-editions.fr

    PS : Ci-joint également les conseils de M. Laye Camara du collectif Refus Linky Maisons-Alfort (94) pour faire face aux poseurs de Linky :
    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Conseils-pour-faire-face-aux-poseurs-de-Linky.pdf

    Pour les Franciliens :

    Annie Lobé donnera toutes les précisions utiles sur les actions judiciaires en cours,
    ce samedi 25 février 2017 à 19h
    Dîner débat à la crêperie
    Armoric Saveurs
    95, rue de Saussure
    75017 PARIS
    http://www.santepublique-editions.fr/comment-refuser-le-compteur-linky-chez-vous.html
    Réservation souhaitée :
    01 40 53 93 47A
    Un menu est proposé en cas d'affluence.

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  • Rapports de l'ANFR, ANSES, CRIIREM à l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) du 23.02.2017.

    La première question qui vient à l'esprit quand on a fini d'écouter ces savants "rapports" qui n'apportent en fait rien de nouveau à ce que l'on savait déjà c'est de se demander  « quel est le véritable but de cette séance ? ». 


    Ces rapports ne seraient-ils pas, sous couvert d'études scientifiques, une manière d'évoquer et de vilipender le mouvement citoyen qui interpelle les élus sur les problèmes que les usagers rencontrent depuis que la pose du Linky a commencé il y a un an ?


    Au fil des débats on apprend qu’il y aurait une controverse à laquelle il est fait allusion tout au long des exposés.


    Arrive enfin la périlleuse argumentation de Mr Aurengo, président du conseil médical d’EDF, qui prend soin de se prévaloir de son appartenance aux académies de technologies et de médecine, au cas où nous douterions du bien fondé de sa rhétorique qui en quelques mots s’appuie sur le fait qu’il n’est pas possible de démontrer l’existence de quelque chose qui n’existe pas, de la même manière qu’il est impossible de prouver que le Père Noël n’existe pas. De la probabilité de la non existence du Père Noël il faudrait conclure à la probabilité du non danger ou de la non toxicité d’un produit dont on ne peut prouver qu’il ne peut nuire. Chacun appréciera à sa juste valeur les circonvolutions mentales de ces soit disant experts, experts en tout cas à enfumer leurs auditeurs.


    Peu à peu les esprits se lâchent, il serait judicieux de « traiter » la perception du risque ressenti par les citoyens. Il est bien évidemment sous-entendu que ce qui est perçu n’a rien d’objectif, les rapports viennent de le démontrer.


    Enfin Mr Lassus qui depuis un an arpente les émissions télé, radio et réunions publiques et qui depuis tout ce temps subit cette « controverse » qui fait décidément trop de bruit à son goût, orchestrée  par des idéologues qui ne rechigneraient pas à faire du linky un business juteux selon ses dires, se désole du fait que celui qui ne veut pas entendre n’entendra pas, quels que soient les arguments, les protocoles, les rapports et les déclarations de bonne intention qu’on lui oppose.


    Mais à quoi aspire tant Mr Lassus ? Mr Lassus aspire à davantage de sérénité…. « soyez sereins braves gens et laissez Enedis se charger de vos compteurs ».


    Et pourtant, les questions posées par les citoyens ont été abordées dans les rapports et restent sans réponse, la plupart ne pouvant être étudiées en l’état actuel comme l’effet de la concentration des compteurs sur la santé, notamment dans les habitats collectifs, l’effet du bruit de fond de ces ondes électromagnétiques et du tout connecté sur le vivant, mais aussi le problème de la compatibilité des appareils électriques avec les basses fréquences du Linky qui génère partout des soucis d’appareils tombant subitement en panne, dont personne n’assume la responsabilité et qui reste à la charge de l’usager. D’autres n’ont pas eu d’écho chez Enedis comme la question  du nombre d’impulsions émises par le compteur, à tel point que le calcul de l’ANFR est établi sur une moyenne de 6 mn, temps pendant lequel on ne sait toujours pas combien d’impulsions sont émises ni leur intensité car le résultat est lissé sur une période suffisamment longue pour qu’il ne permette pas de dépasser ces soit-disant normes dont Michèle Rivasi nous dit qu’elles sont ob-so-lè-tes.


    Et pour terminer, comme une apothéose à la fin d’un feu d’artifice, les questions de fond sont enfin posées : « comment faire pour que les gens ne s’inquiètent pas ? » « comment contrôler les médias qui se font l’écho de ces inquiétudes ? » « comment clore ce débat malsain dû à la mauvaise foi d’une opposition tout du moins marginale mais inquiétante car prémisse de blocages futurs ? »


    Voilà braves gens, vous pensiez « Ah enfin les élus au plus haut niveau se saisissent enfin de nos problèmes, ils vont nous entendre et prendre en compte notre refus de ce compteur,  ils vont prendre en considération les problèmes de santé qui déjà se font sentir un peu partout » Cessez de rêver, faite l’effort d’écouter la bonne parole d’Enedis et consorts, de vos élus et de l’Etat et surtout cessez de poser tant de questions et de faire autant de bruit.


    (reçu de Martine Mercié)

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  • Smart



    On avait déjà la Smart, la petite voiture maline qui se faufile partout.

    On a le Smartphone, élégant et si futé…

    On a failli avoir le « smart meter », comme les américains appellent leur « compteur intelligent ».

    Mais voilà, Enedis, qui veille beaucoup sur sa com, a récemment décidé, en douce, de peaufiner son image, pour ne pas trop mettre la puce à l’oreille aux clients qui pourraient s’avérer eux aussi intelligents…

    Alors, vous l’avez peut-être remarqué, depuis quelque temps on ne dit plus « intelligent » mais « communicant », ça fait moins peur…

    On ne dit plus « compteur », mais « capteur », mais là c’est peut-être moins bien joué de la part de l’intelligent Enedis, on verra bien…

    Toujours est-il que ces glissements sémantiques en apparence (seulement) insignifiants sont très significatifs. Surtout ne pas effrayer les français.

    Alors faisons un petit tour par le dictionnaire d’Oxford pour voir ce qui se cache derrière le « smart meter » (le compteur intelligent, euh pardon « communicant »), les « smart grids » (les réseaux électriques intelligents) et la « smart city » (qu’Enedis vient de rebaptiser, mais ça a beaucoup moins de charme, non ?) « ville de demain » ?


    1 –  Smart (adjectif)
     

    –  intelligent, vif rapide, qui ne perd pas de temps (c’est vrai, Enedis ne perd pas de temps avec le déploiement précipité du Linky)
     

    –  ingénieux, astucieux, malin, futé (tiens, tiens..)
     

    –  retors, roublard (ouh là là !)
     

    –  qui aime faire des affaires (pas possible !!)
     

    –  qui profite de la situation (vous exagérez !)
     

    –  a smart talker = un beau parleur, qui sait embobiner…)
     

    –  a smart transaction : une transaction égoïstement intelligente, à la limite de la malhonnêteté)
     

    –  sans scrupule



    2 –  Smart (verbe)
     

    –  qui fait mal (douleur)
     

    –  qui provoque une douleur vive, cuisante, qui brûle (incendies !!)
     

    –  qui provoque une détresse aiguë, liée par exemple à la déception ;

    une douleur liée à quelque chose qu’il va falloir payer, ou dont il va falloir payer les conséquences (non, ça ne peut quand même pas s’appliquer au Linky ! Si ? Vous êtes sûr ?)
     

    –  smart money = l’argent de la pénalité, de l’amende
     

    –  You shall smart for this ! = Il vous en cuira / Vous me le paierez ! / Vous allez vous en souvenir !



    Recherche faite par Erick Williamson (Collectif Stoplinky ouest49), avec le texte épicé qui en résulte

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