• L'agence nationale des fréquences (ANFR) prépare des expérimentations en vue d'un passage progressif à la 5G dans quelques années, avec une très forte augmentation du nombre de connexions ET des débits passant dans « les tuyaux » . Cela sera particulièrement significatif, si se poursuit la volonté de disposer de « voitures autonomes ».

    Si les antennes relais actuelles étaient transposées à la 5G (3 à 30 GHz, au moins 20 fois plus élevée en fréquence, en moyenne, que la 4G actuelle), le résultat serait tout simplement létal. L'équivalent d'un four à micro-ondes généralisé en champ libre.

    C'est pourquoi il semble que l'agence se dirige vers un essaimage encore bien plus grand de micro-émetteurs-récepteurs densifiant de manière incroyable le brouillard d'ondes déjà dense actuel. Au départ, ces micro-émetteurs seraient en 4G, puis progressivement ils seraient passé en 5G.

    Les opérateurs divers commenceraient-ils à apprécier (hum) le fiasco en devenir du déploiement du Linky ? C'est pourquoi ils veulent passer en finesse. Cela rappelle déjà la façon dont les émetteurs Gazpar ne sont installés que dans une seconde phase après le changement des compteurs vers des appareils compatibles, émettant mécaniquement des impulsions lisibles par l'émetteur caché dans le boîtier jaune.

    L'opposition sera alors bien moins grande, le passage d'un émetteur à l'autre se faisant sans que ce soit immédiatement visible. Il faut dire que déployer quelque chose comme un million de nouvelles antennes peut amener de rudes luttes.

    Espérons que, prévenus, nous saurons nous armer techniquement pour déceler ces changements et savoir les dénoncer. Les électro-hypersensibles nous diront merci. Les petits enfants également, qui dans quelques années plus tard développeraient toujours plus des pathologies multiples et assez souvent mortelles. Et quid des gonades des jeunes en âge de procréer ? 

    Les économies d'énergie également apprécieront qu'on s'oppose à ce gaspillage tellement bénéfique pour les actionnaires des industriels électriques et autres. Quand des personnages inscrivent leurs discours sur « la Transition Énergétique », ne serons-nous pas tenter de les prendre pour des clowns ? Certes, si on les laisse faire, transition il y aura, vers tellement pire.

    En tout cas, il semble que l'expérimentation, pour le moment, se cantonnerait aux « mobiliers urbains » Decaux de la ville d'Annecy, si l'on en croit Next Up. Prenons conscience de ce nouveau DÉFI dès maintenant.


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  • Code de la construction et de l'habitat

    Sous-section 6 : Accès des opérateurs de gestionnaires de réseau de distribution de gaz naturel et d'électricité aux compteurs de gaz naturel et d'électricité
    Pour l'application des articles L. 322-8 et L. 432-8 du code de l'énergie, les propriétaires ou, en cas de copropriété, le syndicat représenté par le syndic permettent aux opérateurs des distributeurs de gaz naturel et d'électricité et aux opérateurs des sociétés agissant pour leur compte d'accéder aux ouvrages relatifs à la distribution de gaz naturel et d'électricité.

    Code de l'énergie

    Section 2 : Les missions du gestionnaire du réseau de distribution

    Sans préjudice des dispositions du sixième alinéa du I de l'article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales, un gestionnaire de réseau de distribution d'électricité est, dans sa zone de desserte exclusive, notamment chargé, dans le cadre des cahiers des charges de concession et des règlements de service des régies :
    1° De définir et de mettre en œuvre les politiques d'investissement et de développement des réseaux de distribution afin de permettre le raccordement des installations des consommateurs et des producteurs ainsi que l'interconnexion avec d'autres réseaux ;
    2° D'assurer la conception et la construction des ouvrages ainsi que la maîtrise d'œuvre des travaux relatifs à ces réseaux, en informant annuellement l'autorité organisatrice de la distribution de leur réalisation ;
    3° De conclure et de gérer les contrats de concession ;
    4° D'assurer, dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, l'accès à ces réseaux ;
    5° De fournir aux utilisateurs des réseaux les informations nécessaires à un accès efficace aux réseaux, sous réserve des informations protégées par des dispositions législatives ou réglementaires ;
    6° D'exploiter ces réseaux et d'en assurer l'entretien et la maintenance ;
    7° D'exercer les activités de comptage pour les utilisateurs raccordés à son réseau, en particulier la fourniture, la pose, le contrôle métrologique, l'entretien et le renouvellement des dispositifs de comptage et d'assurer la gestion des données et toutes missions afférentes à l'ensemble de ces activités.

    Section 2 : Les missions des gestionnaires de réseaux de distribution

    Sans préjudice des dispositions du sixième alinéa du I de l'article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales, un gestionnaire de réseau de distribution de gaz naturel est notamment chargé, dans le cadre des cahiers des charges de concession et des règlements de service des régies mentionnés au I du même article L. 2224-31 :
    1° De définir et de mettre en œuvre les politiques d'investissement et de développement des réseaux de distribution ;
    2° D'assurer la conception et la construction des ouvrages ainsi que la maîtrise d'œuvre des travaux relatifs à ces réseaux, en informant annuellement l'autorité organisatrice de la distribution de leur réalisation ;
    3° De conclure et de gérer les contrats de concession ;
    4° D'assurer, dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, l'accès à ces réseaux ;
    5° De fournir aux utilisateurs des réseaux les informations nécessaires à un accès efficace aux réseaux, sous réserve des informations protégées par des dispositions législatives ou réglementaires ;
    6° De réaliser l'exploitation et la maintenance de ces réseaux ;
    7° D'exercer les activités de comptage pour les utilisateurs raccordés à son réseau, en particulier la fourniture, la pose, le contrôle métrologique, l'entretien et le renouvellement des dispositifs de comptageet d'assurer la gestion des données et toutes missions afférentes à l'ensemble de ces activités.


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    Essayons de traduire. Jusqu'à présent ce que nous appelions les compteurs d'eau, de gaz et d'électricité étaient ce que le code de l'énergie appelle des dispositifs de comptage.


    En revanche, si monsieur Monloubou, président du directoire d'Enedis,  parle de capteurs, ce ne sont plus des compteurs, c'est lui qui l'avoue. Entre un compteur dont le but est de facturer une prestation énergétique, et un capteur qui est par définition un témoin intime de la vie privée, il y a la différence entre deux types de contrats, qui n'ont plus grand-chose à voir. Une telle différence entre ces deux types de contrats interpelle sévèrement.
     
    On ne PEUT PAS refuser la pose d'un compteur (en cas de dysfonctionnement du précédent), raisonnablement on PEUT refuser un capteur qui est tout autre chose : c'est comme refuser un modèle de voiture doté de climatisation, alors qu'on ne veut pas de ce type d'aménagement. Qu'en disent les juristes ?
     
    Jean-Claude

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  • Ce 10 février, la salle du Vigneau, à Saint Herblain,  accueillait Stéphane Lhomme, celui qui a lancé l'alerte du Linky et des capteurs connectés – ce que les médias, toujours espiègles, traduisent par "compteurs intelligents". Mais elle accueillait aussi le Grand Témoin, Patricia Véniel, qui a remué tout son département, les Deux-Sèvres.

    Surtout, au Vigneau, ce sont quelque deux cent cinquante citoyens responsables qui sont venus en apprendre plus sur ce que Philippe Monloubou, Président du directoire d'Enedis, appelle des capteurs de BIG DATA. Deux cent cinquante citoyens enthousiastes, qui posèrent maintes questions pertinentes. On ne détaillera pas ce qui s'est dit, le contenu de ce site en est l'écho à chaque nouveau fait, à chaque nouvelle avancée de cette lutte pour notre avenir et surtout celui des générations qui viennent.



    Auparavant, Stéphane Lhomme avait été interviewé par Philippe pour le compte d'Alternantes : le résultat de cette entrevue sera sûrement très intéressant. Brièvement les représentants de Santé Solidarité, l'association nationale qu'on ne présente plus, ont apporté quelques précisions sur leurs activités souvent vitales. Puis en quelques mots le collectif 44 Contre Linky a indiqué ses objectifs, avant de passer la parole à Stéphane Lhomme. 



    Aidé de quelques diapos, il a brossé un tableau de ce que sont ces capteurs, et démontré amplement combien leur implantation partout allait pourrir la vie de tous (quand ce n'était pas déjà commencé), pour un bénéfice dont des documents publics, mais adressés aux entreprises, ont montré qu'il n'était manifestement que pour elles. Multinationales, start-ups, y trouveront largement leur miel si une démarche citoyenne globale ne vient pas freiner leurs ambitions démesurées.

    Puis sont intervenues les questions (forêt de mains levées) auxquelles Patricia, forte de ses expériences parfois difficiles à Niort a répondu avec précision et gentillesse. Il aurait sans doute fallu deux fois plus de temps, pour répondre à toutes les interrogations – dont certaines se recoupaient, bien sûr.

    Vu le nombre de personnes qui ont souhaité rester en contact avec nous, et continuer à être informées, c'est un nouvel élan dans l'opposition à ces capteurs à la fois nuisibles pour les citoyens et leurs familles, et inutiles (en rapport avec les pauvres arguments des pro-Linky). Les industriels devront réviser leurs ambitions, c'est incontestable, malgré les immenses pressions qu'ils opèrent sur les élus, locaux et nationaux.

    Rappelons que jeudi prochain 16 février, une nouvelle réunion d'information et débats aura lieu à Champtoceaux, où des intervenants de 44 Contre Linky seront présents. Nous en reparlerons.


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  • Nous étions nombreux hier soir à Treffieux. Tous les collectifs pressentis étaient là. Cela a permis de fructueux échanges.

    En particulier on notera que grâce à ces échanges, le tableau de références sur ce blog a été considérablement enrichi et mieux classé.

    Entre nous, même des détails ont été mis en commun dont nous soupçonnions pas l'existence. En particulier on notera les différences de fond, d'esprit, et de forme entre la directive européenne relativement raisonnable, et une loi dont on peut soupçonner (c'est aux juristes de s'en assurer sans doute) qu'elle n'a été écrite que dans le but de satisfaire les appétits de certaines grandes entreprises, plutôt même que pour transposer la directive.

    Un indice apporte un jour inquiétant : la loi française va plus loin, bien plus loin que les préconisations de Bruxelles, en faisant fi par exemple des considérations de coût-rentabilité. Là-dessus, l'Allemagne et d'autres ont été bien plus prudentes, sans pour autant être taxées d'"enfants pas sages" par la Commission. Même souci à propos des taux de radiations pour lesquels la France s'en tient "scrupuleusement" au minimum imposé. D'autres pays font bien mieux, et sont nettement plus attentifs à la santé des personnes.

    Il faut dire qu'EDF, par exemple, est un acteur international important qui peut se prétendre au-dessus des lois quand il ne s'ingénie pas à les écrire lui-même. En France, la proportion d'anciens élèves de l'X parmi l'élite peut inciter à y penser.C'est d'ailleurs au point que le syndicat des Industriels de l'électricité et du gaz a pignon sur rue à Bruxelles aussi. Il est devenu probablement plus influent même que l'autrefois toute-puissante UIMM.

    Pour conclure, cette réunion volontairement peu structurée a permis à chaque collectif de s'exprimer, de raconter ses joies et ses déboires, et repartir revigoré par le sentimet qu'en se groupant, on avance ; et aussi qu'en face, on constate une certaine panique.

    Continuons !

    JC

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  • Le calendrier est assez serré.

    Ce soir 9  février à Treffieux, et sauf ennuis de dernière minute, envoient des délégations les collectifs de

    — La Meilleraye de Bretagne

    — Les Soudanais Inquiets

    — Pont-Péan 

    — Nantes-Métropole

    — Claye

    — Chartres-de-Bretagne





    Cela leur permettra de confronter leurs expériences, leurs méthodes, leurs combats particuliers, en public.




    Demain soir ce sera le tour de Saint Herblain d'accueillir à la salle du Vigneau , outre tous ceux qui peuvent venir, Stéphane Lhomme de Saint Macaire (33), qu'on ne présente plus bien entendu, et Patricia Véniel, qui depuis longtemps déjà se bat contre les compteurs intelligents à Niort (79).



    Jeudi prochain 16 février, c'est à son tour Champtoceaux (49), en voisin proche,  qui nous accueillera pour une belle réunion publique.




    Nous aurons à cœur de mettre à jour ensemble tout ce que nous savons sur la question, et qui progresse avec les outils de défense juridique et autre de plus en plus pointus pour contrer efficacement le rouleau compresseur des chasseurs de données (puisque en fait il n'y a que CELA qui les intéresse).

    Continuons à démontrer combien c'est notre position qui est la bonne, face à des désagréments majeurs voire funestes comme en novembre à Chartres de Bretagne.

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